Au-delà de propos énigmatiques, que font vraiment les élus RN quand ils sont députés ou maire d’une commune ?

Que reste-t-il aux élu-es d’extrême droite de Bourgogne Franche-Comté, une fois qu’ils ont distribué des paniers gourmands, loué des châteaux et organisé des cabarets sur fonds publics ? Je n’ose évoquer l’immonde appartenance, pour certains, à des communautés numériques appelant au crime et à la haine raciale.
Alors que Santé Publique France, dans une étude inédite, estime que la pollution de l’air tue 40 000 personnes/an, que les maladies respiratoires et cardiovasculaires explosent et particulièrement chez les enfants avec plus de 7000 nouveaux cas par an, le Conseiller Régional et Député Lioret répond, dans une langage inconnu propre à l’extrême-droite : les « escrologistes » sont une catastrophe ! Un peu léger quand même…
Une fois que l’ennemi intérieur écologiste est désigné pour faire diversion, que propose le député Lioret pour sauver notre santé? Rien, sauf à surenchérir dans une stratégie d’obstruction des solutions à fournir pour une bonne santé et à s’épanouir dans la désinformation. Nous notons aussi, que pour certains élu-es RN, la santé publique est une coquetterie appelée « hygiénisme ». Les professionnels de santé apprécieront.
Pour Monsieur Lioret, l’Asie et l’Amérique sont les gros émetteurs de CO2 donc à quoi bon en France se mobiliser ? Cette grossière contrevérité oublie sciemment de dire que l’Inde et le Chine sont « l’usine du monde » qui produisent les biens consommés en Occident. C’est pourquoi depuis 2020, l’empreinte carbone de la France intègre les émissions du territoire national et les émissions des produits d’importations qui explosent. Avec les émissions importées, la France fait partie des 10 plus gros émetteurs du monde.
Si, contrairement à l’extrême-droite, les écologistes s’appuient sur la réalité des faits pour proposer des solutions de sortie de crise climatique, sociale et sanitaire, une chose est certaine : le RN au pouvoir est un danger social.
Là où il gouverne, c’est-à-dire dans les 17 communes dirigées par des maires d’extrême-droite, les habitant-es des quartiers populaires sont maltraités. L’exemple de la commune d’Orange est édifiant : les terrains de foot des enfants sont devenus des terrains vagues, les centres sociaux ferment un à un, des enfants ne peuvent plus s’inscrire à la cantine, les personnes âgées et en situation de handicap attendent des mois pour que l’ascenseur de leur immeuble soit réparé, les logements sont indignes car les travaux de réhabilitation ne sont pas réalisés…
Face à la brutalité de l’extrême-droite s’oppose la considération que porte les écologistes à tous les citoyen-nes sans distinction. Pragmatiques et ancrés dans le réel, nous prenons évidemment à bras le corps les difficultés de la vraie vie, pour construire avec les habitant-es, les solutions pour vivre mieux.Nous le démontrerons une nouvelle fois, avec nos collègues de la majorité régionale de gauche, lors de l’Assemblée Plénière de février.
Claire MALLARD
Présidente du groupe Ecologiste et solidaire au Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté.