Agriculture : nos élu·es écologistes sur le terrain
Depuis deux semaines maintenant, Marine Tondelier, Marie Toussaint, Benoît Biteau, Marie Pochon, Claude Gruffat et Daniel Salmon visitent des fermes aux quatre coins de la France.
À la rencontre de céréaliers, maraîchers, d’éleveurs et d’arboriculteurs, ils ont pu échanger de manière franche sur le terrain, découvrir les réalités du métier mises en avant avec le mouvement #AgriculteursEnColère, écouter et confronter les visions ainsi que les inquiétudes mais également présenter les propositions écologistes !
Aisne, Essonne, Cher, Limousin, Aveyron : cette tournée "agricole" a permis de découvrir divers lieux où des femmes et des hommes démontrent qu’un modèle agricole différent est possible en France, un modèle qui permet aux agriculteurs d’exercer leur métier dignement et dans le respect du vivant.
Le mouvement #AgriculteursEnColere a mis en lumière l’urgence à modifier les pratiques pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement et des personnes. En Essonne, nos élu·és ont échangé avec deux céréaliers, Nicolas Galpin et Thierry Desforges, sur la question des pesticides et la suppression du plan Ecophyto. Ce plan d’utilité publique a été donné en victime sacrificielle par le gouvernement, pour « calmer » le mouvement. Les agriculteurs réclament des revenus et on leur donne des pesticides ... cherchez l'erreur.
Redistribuer les aides de la PAC par unité de main d’oeuvre, c’est une des priorités écologistes. C'est un constat partagé à Bourges à la ferme des beaux regards, où en pleine ville on fait du maraîchage bio et de l’arboriculture. C’est aussi ça l’agriculture, de petites structures qui sont pourvoyeuses d’emploi ! La PAC doit les aider.
L'agriculture est également un outil de réinsertion. Les jardins de Cocagne, dans le Limousin est un lieu d’insertion par le maraîchage bio pour les personnes éloignées de l’emploi. L'association propose un accompagnement individuel, plus l'élaboration et la réalisation d'un projet professionnel. C'est un total de 400 adhérents, 9 salariés permanents et 40 salariés en insertion.
Marine Tondelier et Benoit Biteau se sont rendus chez Noël Entraygues, éleveur dans l’Aubrac dans l'Aveyron, pour un échange avec lui et des voisins éleveurs bovins. Ils ont parlé bien être animal et élevage intensif. Constat partagé, les « fermes usines » c'est NON !
L’agriculture est éminemment centrale. Parler d’agriculture et d’alimentation, c’est parler de l’air qu’on respire, de l’eau que l’on boit, du climat, de la biodiversité, de notre santé, de nos paysages, du dynamisme de nos territoires ruraux mais aussi, et l’actualité récente l’a démontré avec force, d’autonomie et de résilience stratégique. L’agriculture est aujourd’hui à la croisée des chemins.