Victoire d’étape ! La proposition de loi des Écologistes pour garantir un revenu digne aux agriculteurs est adoptée ͏
Sénatrices et sénateurs, c'est à vous d'agir͏ maintenant !
Ce ne sont pas ceux qui annoncent le plus qui font le plus.
Il
suffit, pour s’en convaincre, de songer au mouvement des agriculteurs
en colère qui a éclaté en début d’année. L’une des revendications de
nombre d’entre eux était de pouvoir vivre dignement de leur travail.
Quand le gouvernement se défausse, soutenu par les droites et l’extrême
droite, laissant de côté la détresse sociale au profit du renoncement à
réduire l’exposition aux pesticides, toxiques pour la santé et
l’environnement, les écologistes, eux, les entendent et agissent.
Ainsi, rien n’avait été prévu pour le revenu de nos agriculteurs, malgré le Conseil des ministres du 3 avril dernier, portant sur le projet de Loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture. Là où le Gouvernement ne prend pas de mesures, les députés écologistes ont profité dès le lendemain de leur niche parlementaire pour rappeler les urgences et prendre de réelles mesures concrètes. La députée de la Drôme Marie Pochon a ainsi présenté un texte ambitieux pour assurer un revenu digne aux agriculteurs et agricultrices. Ce texte a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. C’est une victoire politique des écologistes, soutenus par les autres forces politiques de gauche au sein de l’Hémicycle.
Pour garantir la dignité de ce revenu, le texte écologiste prévoit un prix minimal d’achat fixé par « une conférence publique » dans les filières qui le souhaitent, ou sur décision du gouvernement en cas de désaccord. Le texte prévoit aussi que les prix ainsi déterminés permettent de rémunérer les agriculteurs à hauteur de deux fois le Smic, le prix minimum pouvant être revu tous les quatre mois. Il promeut également des « prix planchers » que le président de la République Emmanuel Macron avait évoqué lors de sa visite houleuse du Salon de l’agriculture en février, mais sans leur donner suite depuis.
S’il fallait encore démontrer qu’il y a d’un côté des pragmatiques qui agissent, et de l’autre ceux qui se contentent de grandes déclarations, il suffit d’analyser les votes sur ce texte : le RN s’est abstenu malgré les grands discours sur la précarité paysanne ; LR a été quasi absent du débat sauf pour marquer son désaccord, par l’intermédiaire de son unique député Pierre Cordier ; Renaissance s’est opposé au texte.
Adoptée au Palais Bourbon, la proposition de loi écologiste a été transmise au Sénat, qui doit prochainement l’examiner. Nous, élu-es Écologistes et Solidaires de la Région Bourgogne-Franche-Comté, appelons les sénateurs de nos huit départements à être à la hauteur des problèmes sociaux et économiques du monde agricole. Par conséquent, nous les appelons solennellement à voter ce texte pour permettre aux agriculteurs et agricultrices de vivre dignement de leur travail
Ainsi, rien n’avait été prévu pour le revenu de nos agriculteurs, malgré le Conseil des ministres du 3 avril dernier, portant sur le projet de Loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture. Là où le Gouvernement ne prend pas de mesures, les députés écologistes ont profité dès le lendemain de leur niche parlementaire pour rappeler les urgences et prendre de réelles mesures concrètes. La députée de la Drôme Marie Pochon a ainsi présenté un texte ambitieux pour assurer un revenu digne aux agriculteurs et agricultrices. Ce texte a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. C’est une victoire politique des écologistes, soutenus par les autres forces politiques de gauche au sein de l’Hémicycle.
Pour garantir la dignité de ce revenu, le texte écologiste prévoit un prix minimal d’achat fixé par « une conférence publique » dans les filières qui le souhaitent, ou sur décision du gouvernement en cas de désaccord. Le texte prévoit aussi que les prix ainsi déterminés permettent de rémunérer les agriculteurs à hauteur de deux fois le Smic, le prix minimum pouvant être revu tous les quatre mois. Il promeut également des « prix planchers » que le président de la République Emmanuel Macron avait évoqué lors de sa visite houleuse du Salon de l’agriculture en février, mais sans leur donner suite depuis.
S’il fallait encore démontrer qu’il y a d’un côté des pragmatiques qui agissent, et de l’autre ceux qui se contentent de grandes déclarations, il suffit d’analyser les votes sur ce texte : le RN s’est abstenu malgré les grands discours sur la précarité paysanne ; LR a été quasi absent du débat sauf pour marquer son désaccord, par l’intermédiaire de son unique député Pierre Cordier ; Renaissance s’est opposé au texte.
Adoptée au Palais Bourbon, la proposition de loi écologiste a été transmise au Sénat, qui doit prochainement l’examiner. Nous, élu-es Écologistes et Solidaires de la Région Bourgogne-Franche-Comté, appelons les sénateurs de nos huit départements à être à la hauteur des problèmes sociaux et économiques du monde agricole. Par conséquent, nous les appelons solennellement à voter ce texte pour permettre aux agriculteurs et agricultrices de vivre dignement de leur travail
Claire Mallard, présidente du groupe Écologistes & Solidaires
Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté